Si la Fleur Sauvage Revient...

Suivi à mon poème "Fleur Sauvage Reviendras-tu?" (lire en bas)

Pourqoui je me sens si esseulé 
Malgré le brouhaha de la vie qui m'entoure?

Pourquoi depuis le départ de la fleur sauvage 
Aux pétales et aux épines à la fois douces et cruelles
Je me sens abandonné, comme dans un désert
Qui me fait pourtant voir le mirage de sa silhouette multicolore?

Pourqouoi la fleur sauvage n'est-elle jamais revenue?
Après qu'un bel oiseau aux couleurs d'acier l'eut arrachée
Du parterre érigé tendrement avec mon coeur .

Pourquoi suis-je si désemparé depuis que cet oiseau 
qui vrombit de tout son être
S'est emparé de cette fleur que je rêvais de chérir 
A jamais dans mon jardin virtuel?

C'est parce qu'en déchiffrant mon âme 
J'ai découvert que la fleur sauvage en s'en allant
Entre les lames du bec de cet oiseau sans coeur
A laissé derrière soi une suave senteur tropicale 
Qui  persite et persiste toujours
Et me rend étourdi
Chaque fois que mon sens olfactif
La détecte dans mon entourage hélas
Vide de sons, de lumières et de ...

A laissé derrière soi, disais-je,
Une griserie qui me fait perdre l'esprit et mes sens
Du fait de son nectar vaporisé dans l'air,
Emané de son pollen
Que les abeilles du terroir ont jusqu'à succé 
Elles sans pourtant être grisées 
 
Et si la fleur sauvage revient
Je la mettrai alors à nouveau dans mon parterre 
Tendrement érigé dans mon coeur
Et je l'arroserai avec mes larmes de joie
Chaque matin et chaque jour
Au petit soir 
Pour qu'elle puisse continuer à germer...infiniment...
Et servir de décor,avec sa corolle multicolore,
A mon âme morne, vide de parfum et de couleurs



cg 1er mai 2012

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Fleur Sauvage, Reviendras-tu?

Fleur sauvage, Reviendras-tu ?
Comme une étoile filante au firmament,
Comme un éclair qui illumine soudainement la noirceur des éléments,
Comme un météore qui éclaire en une seconde l’horizon noirâtre
Comme l’étincelle qui luit pour tout a coup s’éteindre
Dans le milieu de la nuit oừ veillent autour du brasier
Ceux qui ne peuvent trouver la volupté du sommeil,
La fleur sauvage est venue ouvrir ses pétales
Toute saupoudrée de rosée matinale, au sein de la jungle,
Et du même coup saccager la vie des autres qui ne cherchent
Qu’à humer l’odeur des tropiques.

Comme les grains de sable fin que mes doigts tenus ne peuvent retenir
Come le filet d’eau qui s’échappe goutte par goutte
De mes doigts trop minces pour le retenir,
Comme la feuille d’automne qui fuit avec le vent
Au devant de mes pas trop lents
Pour la prendre de vitesse,
La fleur sauvage des tropiques
Est partie, emportée par un bel oiseau de couleur acier,
Vers d’autres horizons, inconnus et mystérieux,
Laissant à peine ses pétales au milieu du parterre
Que j’ai tendrement érigé dans mon cœur juste pour elle.

Depuis lors, son visage beau, raffiné, serein
Hante mes rêves agités
Par le désir brûlant de la revoir
Non plus comme l’étoile filante au firmament,
L’éclair qui déchire l’obscurité d’une nuit d’orage
Mais comme cette fleur qui chaque jour, chaque printemps,
Revient du matin au soir,
Fleur « perennial » comme on l’appelle
Ici en Amérique,
Etalant ses pétales parfumées,
Humectées ou bien de rosée matinale ou bien
Du « serin » nocturne des tropiques qui invite
A l’amour éternel.
Fleur sauvage, reviendras-tu ?

Carl Gilbert, 6 oct 2009