La revue de l'Actu haïtienne sur Youtube: résumé

 Dans cette revue de l'actu haïtienne du 25 mars 2023, notre correspondant  Kénol René en Haїti a rapporté  de manière  sensible ce qui se passe maintenant au pays, surtout dans la capitale haïtienne  à cause du problème des groupes armés qui fourmillent dans la capitale.

Il nous fait comprendre que le gouvernement de facto est impuissant au milieu de cette situation qui s'empire chaque jour, forçant les riverains à s'enfuir pour éviter la mort aux mains des individus armés. Les kidnappings sont quotidiens. Un couple américain est aux mains des bandits depuis le 18 mars. Et malgré le paiement d'une rançon, ils sont toujours détenus puis qu'ils exigent $ 200.000 pour chacun d'eux.

Jean Dickens (dr) and Abigail Toussaint 

Le PM de facto a fait appel à l'armée, quoique rudimentaire, d'aider dans cette corvée pour le moins  désespérée vu que les armes de gros calibre et les munitions sont aux  mains des gangs, dérivant du trafic illégal à partir des Etats-Unis et de la République dominicaine.

 Certains des ministres sont corrompus et il se peut qu'il soient incompétents et la ministre de la justice est sur la sellette parce qu'elle mettait en garde le peuple d'éviter certains quartiers de la ville.

[CNN a publié un article ce 25 mars apportant des détails montrant comment le PM de facto est un suspect dans l'assassinat de Moïse]

Des propositions de sortie de crise sont évoquées, comme le rétablissement des chefs de section rurale. 

Quant à  Stanley Lucas --ex-ambassadeur sans portefeuille du président  assassiné Jovenel Moïse--il a proposé dans une interview sur Radio Mega une solution à neuf points qui incluent l'exclusion (ciblage comme il dit) de la scène politique d'Aristide, de Martelly et de Prévert et une force intégrée de 10.000 individus (police et armée) pour éliminer les gangs. Il se demande pourquoi certains oligarques ne sont pas encore arrêtés par les Etats-Unis.

 

Les haitiens, selon Kénol, n'oublieront pas de sitôt cette gifle donnée par la communauté internationale dont les Etats-Unis et le Canada qui ne veulent point envoyer leurs troupes en Haïti. A considérer une force onusienne peut-être.

Et voilà, c'est l'essentiel de la revue de cette semaine avec Kénol.

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